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Tunisie : un nouveau premier
ministre nommé sous la pression occidentale
Le Monde | 16.12.2013 à 12h08 • Mis à jour le
16.12.2013 à 17h15 | Isabelle Mandraud (Tunis, envoyée spéciale)
En bout de course, les Occidentaux ont pesé de tout
leur poids dans le choix du nouveau premier ministre tunisien, Mehdi Jomâa,
désigné samedi soir 14 décembre pour succéder à l'islamiste Ali Larayedh,
au terme de sept semaines de laborieuses tractations. Inquiets des négociations
sans fin menées dans le cadre d'un dialogue national commencé le
25 octobre sous la médiation de l'Union générale des travailleurs
tunisiens (UGTT), la puissante centrale syndicale, pour trouver une issue à la
crise politique tunisienne, les principaux ambassadeurs de l'Union européenne
et celui des Etats-Unis se sont réunis début décembre à Tunis.
Ensemble, ils se sont mis d'accord pour promouvoir la
candidature de M. Jomâa, ministre de l'industrie dans le gouvernement
Larayedh, dont le nom n'était jusqu'ici jamais apparu dans la valse des
prétendants. Comme un signal, quelques jours plus tard, le 11 décembre,
prenant prétexte d'un déplacement commun dans la région de Béja, l'ambassadeur
allemand Jens Plötner publiait sur le compte Facebook de la chancellerie, une
photo le montrant en train de déjeuner avec M. Jomâa, sous le titre
"diplomatie du Méchoui".
« ESPRIT DE RESPONSABILITÉ »
Le 5 décembre, le ministère français des affaires
étrangères avait manifesté son impatience quant à l'issue du processus engagé
en Tunisie. "La France forme le vœu, soulignait un communiqué du
Quai d'Orsay.
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