قرأت لكم
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عندما اطلعت على هذا النص لرجل
الاقتصاد والشؤون المالية ، المتمرس بتسيير دواليب الدولة ، النزيه النظيف توفيق
بكار ، دفعني إعجابي الشديد ، بدقة التحليل وقوة الحجة وسلامة الاستنتاجات ، ما
قررت معه نشر النص على مدونتي ، وعلى عكس العادة لم أستأذن من الجل استعمال نصه
ونشره على صفحتي كما تقتضيه الأخلاق الصحفية ، بل بادرت للنشر تعميما للفائدة ،
وفتح كوة صغيرة من بصيص نور في هذا الزمن المظلم ، المفعم بالارتجال ، ونقص الخبرة
، وغياب إرادة الإصلاح ، لقد كنت واحدا من بين الذين تحمسوا للثورة ، ولكنها سريعا
ما اتخذت منعرجا خطيرا ، قوامه تقاسم فئة من هذا الجانب أو ذاك المنافع والمكاسب ،
وإدارة الظهر عن العمل الجدي ، ومنذ صيحة وزير المالية حسين الديماسي في النصف
الأول من سنة 2012 لم نسمع صوت الجرأة ولا حراك الإصلاح ، أسوق لكم هذه القطعة
المفعمة بالخبرة ، ولكن أيضا بالصدق
والنزاهة مع الاعتذار لصاحبها في عدم الاسترخاص منه قبل نشرها.
La moitié du stock de la dette date d'après 2011
Les données sur la dette tunisienne , aussi bien la dette publique que la dette
extérieure ,sont sans appel: le Stock de la dette publique aurait doublé entre
fin 2010 et 2016 passant de 25,6 milliards de dinars en 2010 à 50,4millards de
dinars en 2016 ; Une autre lecture consisterait à dire que la moitié du stock
de la dette publique date d'après 2011 et ce malgré les ressources financières
qui étaient disponibles au début de 2011.
Quant à la dette extérieure elle aurait connu la même
tendance quant à son niveau global.
Cependant l'indicateur le plus pertinent demeure le
stock de la dette extérieure nette des réserves en devises et à ce titre ce
stock serait passé de 10 milliards de dinars en 2010 (23millards de dette
extérieure moins 13 milliards de réserves en devises) à 31 milliards en 2016
(43-12) soit plus qu'un triplement de niveau .pour l'honnêteté une partie de
cette augmentation s'explique par la baisse du dinar mais cette baisse en elle
même est le reflet de l'échec des stratégies et des politiques économiques
menées par les gouvernements successifs depuis 2011.Une différence énorme est
cependant à souligner ; la dette d'après 2011 est assortie de conditions plus
difficiles : des maturités plus courtes , des marges d'intérêt plus élevées et
surtout cette dette n'a pas été convenablement mise à contribution pour
accélérer la croissance puisqu'elle a financé au moins pour partie des frais de
fonctionnement .
A ceux qui appellent à un audit de la dette je leur dirais que personnellement je suis pour un audit de la dette de l'Etat à condition que cet audit couvre toute la dette contractée jusqu'à 2016 y compris celle enregistrée depuis 2011 et les ressources financières disponibles au début 2011 (5.6 milliards de dinars) qui ont remplacé un recours supplémentaire à l'endettement rendu nécessaire par les dépenses et les déficits publics et que cet audit couvre non seulement le stock mais également les conditions de la dette (maturité ,marge ,procédure..,) et surtout l'utilisation de cette dette et son impact sur la croissance et les charges de remboursement pour les générations futures.
Pour ceux qui ne le savent pas depuis 2006 la Tunisie a engagé une politique dite de gestion dynamique de la dette et a remboursé par anticipation 1 milliard de dinars de dette contractée durant les années quatre vingt et quartes vingt dix à des taux supérieurs au taux que lui permettait son raiting sur le marché international qui s'était amélioré depuis ,ce qui a généré au pays un gain de plus de 35 millions de dinars .
A ceux qui appellent à un audit de la dette je leur dirais que personnellement je suis pour un audit de la dette de l'Etat à condition que cet audit couvre toute la dette contractée jusqu'à 2016 y compris celle enregistrée depuis 2011 et les ressources financières disponibles au début 2011 (5.6 milliards de dinars) qui ont remplacé un recours supplémentaire à l'endettement rendu nécessaire par les dépenses et les déficits publics et que cet audit couvre non seulement le stock mais également les conditions de la dette (maturité ,marge ,procédure..,) et surtout l'utilisation de cette dette et son impact sur la croissance et les charges de remboursement pour les générations futures.
Pour ceux qui ne le savent pas depuis 2006 la Tunisie a engagé une politique dite de gestion dynamique de la dette et a remboursé par anticipation 1 milliard de dinars de dette contractée durant les années quatre vingt et quartes vingt dix à des taux supérieurs au taux que lui permettait son raiting sur le marché international qui s'était amélioré depuis ,ce qui a généré au pays un gain de plus de 35 millions de dinars .
De même la Tunisie forte de la connaissance des
marchés décidera de ne pas sortir sur le marché financier international depuis
un certain juillet 2007 date du démarrage de la crise financière internationale
pour mettre le pays à l'abris d'une augmentation de taux bien que celui de
juillet 2007 a été réalisé à une marge de 0,7 % pour un prêt de 20 ans( à
comparer à 4.1% pour le prêt de 1 milliard réalisé sur le marché fin 2014/début
2015) .
Le projet de
création d'une agence de gestion de la dette sous la dénomination de
"Tunisie trésor "découlait droit de cette expérience et de cette
connaissance des marchés riches de lus de vingt ans
J'espère que ce projet qui date de 2009 autant d'ailleurs que le projet de création de la caisse de dépôt et consignation (CDC) se concrétisera prochainement et qu'une stratégie globale de maîtrise de la dette soit mise en place le plus rapidement possible .Il y va de l'avenir des générations futures de ce pays.
J'espère que ce projet qui date de 2009 autant d'ailleurs que le projet de création de la caisse de dépôt et consignation (CDC) se concrétisera prochainement et qu'une stratégie globale de maîtrise de la dette soit mise en place le plus rapidement possible .Il y va de l'avenir des générations futures de ce pays.
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